Réactions internationales : entre soutien, inquiétude et condamnation
Le président américain Donald Trump a lancé, le 21 juin 2025, une série de frappes contre trois sites nucléaires iraniens, affirmant avoir « complètement et totalement détruit » les principales installations d’enrichissement. Cette offensive, menée en coordination avec Israël, marque un tournant décisif dans les tensions croissantes entre Téhéran et Washington. Trump a justifié son action en affirmant vouloir empêcher l’Iran d’acquérir l’arme nucléaire, tout en menaçant de frappes futures si Téhéran ne cède pas.
En réponse, l’Iran a dénoncé une violation grave du droit international et du Traité de non-prolifération nucléaire, qualifiant les frappes d’« agression illégale ». Le gouvernement iranien a promis des « conséquences éternelles » et a exigé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Réactions internationales : entre soutien, inquiétude et condamnation
La communauté internationale reste divisée face à cette escalade :
L’ONU, par la voix d’António Guterres, s’est dite « gravement alarmée » et a appelé à une désescalade immédiate, affirmant qu’il n’existe « aucune solution militaire ».
L’Union européenne, le Royaume-Uni, l’Espagne, le Canada, l’Inde et l’Australie ont tous appelé au retour à la table des négociations.
La Chine, la Russie, le Pakistan, le Chili et l’Oman ont fermement condamné les frappes américaines, les jugeant contraires au droit international.
Israël, partenaire direct des États-Unis dans cette opération, a salué l’attaque, y voyant une démonstration de « force pour la paix ».
Des pays comme l’Arabie saoudite et le Mexique ont exprimé une profonde inquiétude face à une possible escalade incontrôlable.
Alors que le monde appelle au calme, l’avenir immédiat dépendra de la réponse de l’Iran et de la capacité des puissances mondiales à éviter une guerre ouverte au Moyen-Orient.
Ganel Leconte