"Claude Joseph inculpé : le parti EDE dénonce une persécution politique"
Le comité directeur départemental de l'ouest du parti politique Les Engagés pour le Développement (EDE) a vivement rejeté l'ordonnance du juge Walter Wesser Voltaire inculpant le chef de ce parti, l'ancien Premier ministre Claude Joseph, dans l'assassinat de l'ancien président Jovenel Moïse.
Lors d'une conférence de presse tenue le mardi 27 février 2024, le Secrétaire départemental du parti EDE, Richelier Simonvil, a qualifié cette ordonnance de persécution politique contre Claude Joseph, dénonçant ce qu'il considère comme une instrumentalisation de la justice à des fins politiques.
Les responsables du parti politique dénoncent fermement ce qu'ils perçoivent comme une manipulation de la justice visant à réprimer tous les citoyens engagés dans la lutte contre le gouvernement en place.
Par ailleurs, l'avocat du parti, Jean Renel Sistanis, a indiqué avoir adressé une lettre au commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Adler Guillaume, la veille, dans laquelle il demande la nomination d'un autre juge pour enquêter sur l'assassinat de l'ancien président Jovenel Moïse.
Pour Jean Renel Sistanis, l'ordonnance du juge Walter Wesser Voltaire ne constitue rien de plus qu'un outil de persécution politique, un document fabriqué pour cibler les acteurs politiques qui osent défier le pouvoir en place.